PRESS STATEMENT

Statement from Global Citizen re: OECD’s seventh assessment of progress towards the UNFCCC goal of mobilising USD 100 billion a year to help developing countries mitigate and adapt to climate change

Wednesday, May 29, 2024

“The report constitutes good news:  the goal of $100 billion, promised since 2009, has been finally achieved, with a two-year delay. However, this report should not in any way be an excuse for developed countries to rest on their laurels, especially as the climate crisis accelerates day by day.

First of all, there remains a funding gap of $11.2 billion to be filled to compensate for the fact that the goal was not reached in 2020 and 2021. Furthermore, it is shocking that governments take so long to transmit their data to the OECD. The figures for public development aid, available for 2023 for a month now, show that it is possible to provide timely, comparable, and accurate reporting.

Another issue concerns the methodology used: the goal was mainly achieved thanks to funding from multilateral banks, whose methods for accounting for so-called "climate" projects are not very rigorous. It is also impossible to know if these are truly additional funds. Furthermore, most of these banks continue to significantly finance fossil fuel projects, directly or indirectly. The shareholders of the banks, i.e., the governments, should demand greater coherence: increasing climate funding without ending financing for fossil fuels makes no sense.

Finally, the quality of the funding still needs to improve. Today, 85% of the funding for the poorest countries, often already heavily indebted, takes the form of loans. It is imperative that governments increase grants, especially for adaptation, which remains underfunded.”

— Friederike Röder, Vice President, Global Advocacy, Global Citizen.

“Le rapport constitue une bonne nouvelle : bien que l'objectif des 100 milliards de dollars, promis depuis 2009, ait été atteint avec deux ans de retard. Cependant, ce rapport ne doit en aucun cas être une excuse pour les États développés de se reposer, d’autant plus que la crise climatique s’accélère de jour en jour.

Tout d'abord, il reste un manque de financement de 11,2 milliards de dollars à combler pour compenser le fait que l'objectif n'avait pas été atteint en 2020 et 2021. Par ailleurs, il est choquant que les États prennent autant de retard dans la transmission de leurs données à l'OCDE. Les chiffres de l'aide publique au développement, disponibles pour 2023 depuis un mois, montrent qu'il est possible de fournir un reporting en temps opportun, comparable et précis.

Un autre enjeu concerne la méthodologie utilisée : l'objectif a principalement été atteint grâce aux financements des banques multilatérales, dont les méthodes de comptabilisation des projets dits "climat" sont peu rigoureuses. Il est également impossible de savoir s’il s’agit réellement de financements additionnels. Rappelons aussi que la plupart de ces banques continuent à financer de manière significative des projets liés aux énergies fossiles, directement ou indirectement. Les actionnaires des banques, c'est-à-dire les États, devraient exiger une plus grande cohérence : augmenter les financements pour le climat sans mettre fin aux financements pour les énergies fossiles n’a aucun sens.

Enfin, la qualité des financements doit encore s'améliorer. Aujourd'hui, 85 % des financements destinés aux pays les plus pauvres, souvent déjà lourdement endettés, prennent la forme de prêts. Il est impératif que les gouvernements augmentent les subventions, notamment pour l’adaptation, qui reste sous-financée.

Les Etats doivent combler toutes ces lacunes d’ici 2025 et les prendre en compte dans les négociations de nouveaux objectifs financiers pour la période post 2025.”

— Friederike Röder, Vice-Présidente, Global Advocacy, Global Citizen.

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