Environ une semaine après que lestade olympique de Montréal a été transformé en logements temporairespour les demandeurs d’asile venus des États-Unis, les Forces canadiennes se sont organisées pour aider.

Des soldats ont construit un camp pour abriter les réfugiés près de la frontière entre les États-Unis et le Canada à Saint-Bernard-de-Lacolle, au Québec. Le camp privé accueillera jusqu’à 500 personnes dans des tentes chauffées avec planchers, éclairage et chauffage, selon un communiqué des forces armées.

Le camp devrait être terminé aujourd’hui.

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«Notre tâche est d’ériger le camp. Une fois que ce sera terminé, la majorité des militaires vont retourner à leur base respective. La plupart provienne de Valcartier, mais il y en a aussi qui viennent de Montréal et de Saint-Jean-sur-Richelieu», le major Yves Desbiens a dit à La Presse.

Il a déclaré que les demandeurs d’asile recevraient tout ce dont ils ont besoin pour être à l’aise.

Il y a 700 personnes en attente d’être traitées qui ont traversé la frontière des États-Unis par le chemin Roxham, selon Patrick Lefort, porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Il faudra l’agence deux ou trois jours pour traiter les demandes et parce qu’il n’y a pas de lits pour ceux qui attendent, les forces armées ont construit le village de tentes.

Plus de 3 300 demandeurs d’asile ont traversé la frontière vers le Québec entre le 1er janvier et le 30 juin. Au mois de juillet seulement, il y avait plus de 1 000 demandeurs d’asile arrivés des États-Unis, beaucoup d’origines haïtiennes.

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Le président américain Donald Trump a annoncé en mai qu’il n’offrira plus un statut de protection pour les Haïtiens aux États-Unis. Jusqu’à 58 000 personnes pourraient être expulsées du pays en janvier 2018, selon CBC.

Le statut de protection a été accordé suite au tremblement de terre en Haïti de 2010, mais le département de la Sécurité intérieure des États-Unis considère maintenant que Haïti est un pays sûr.

Bien que les Haïtiens puissent arriver et demander le statut de réfugié, ce n’est pas garanti. Les nouveaux arrivants pourraient être expulsés du Canada si leurs demandes sont refusées.

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Exiger l’équité

Les Forces canadiennes construisent un camp pour les demandeurs d'asile

Par Jackie Marchildon