Des dizaines de musiciens, d'artistes et de professionnels du spectacle du monde entier ont signé cette lettre ouverte, appelant les dirigeants mondiaux, les entreprises et les Global Citizens du monde entier d'autonomiser les femmes et les filles, de faire tomber les barrières systémiques qui maintiennent les gens dans la pauvreté et de prendre des mesures climatiques urgentes.

La publication de la lettre s'est accompagnée avec le sommet inaugural de Global Citizen NOW, qui s'est tenu dimanche à New York, et qui s'inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de Global Citizen « Mettre Fin à l'Extrême Pauvreté MAINTENANT - Notre Futur Ne Peut Pas Attendre ».

La lettre se concentre sur l'impact actuel de la pandémie de COVID-19 et sur les efforts visant à éliminer les causes et les conséquences de l'extrême pauvreté. Elle appelle les nations riches à "combler le déficit de financement" de 3,5 billions de dollars par an pour atteindre les Objectifs mondiaux des Nations unies.

Parmi les artistes qui ont signé la lettre on peut citer : 5 Seconds of Summer, Adam Lambert, Alessia Cara, Alok, Bill Nye, Billie Eilish, Billy Porter, Bridget Moynahan, Camilo, Cathy Freeman, Charlie Puth, Chloe x Halle, Coldplay, Connie Britton, Criolo, Cyndi Lauper, Deborra-lee Furness, DJ Cuppy, Dikembe Mutombo, DJ Cuppy, Duran Duran, Ebuka Obi-Uchendu, Femi Kuti, FINNEAS, Hugh Jackman, Lali, Lang Lang, Loren Gray, Made Kuti, MÅNESKIN, Muzi, Nancy Isime, Nile Rodgers, Nomzamo Mbatha, Padma Lakshmi, Rachel Brosnahan, Ricky Martin, Sabrina Elba, Shawn Mendes, et Tropkillaz.

« Nous demandons aux dirigeants d'agir en engageant pleinement les fonds nécessaires pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés", indique la lettre. "Nous devons améliorer les possibilités offertes aux filles du monde entier, nous attaquer aux barrières systémiques qui maintiennent les gens dans la pauvreté et mettre un terme à la crise climatique. Cependant, pour parvenir à résoudre ces problèmes, nous devons impérativement éliminer les obstacles qui nous ont empêchés de mettre fin à l'extrême pauvreté et nous engager à atteindre des niveaux de financement qui permettront de réaliser des progrès réels et durables, et pas seulement une solution temporaire. »

La lettre ouverte a été rendue publique le premier jour de Global Citizen NOW, un rassemblement urgent pour vaincre la pauvreté et protéger la planète, qui réunit 200 leaders du secteur privé, du plaidoyer, du divertissement, du gouvernement et de la philanthropie. La lettre revêt une importance particulière à l'approche du Sommet du G7 qui se tiendra en Allemagne à la fin du mois de juin, où la pression est de plus en plus forte pour que les dirigeants du monde s'engagent à faire face aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés.

Jamais la lutte pour mettre fin à l'extrême pauvreté n'a connu de revers aussi important que la pandémie de COVID-19. Les graves bouleversements économiques de ces deux dernières années ont fait basculer plus de 100 millions de personnes dans l'extrême pauvreté, effaçant ainsi six années de progrès. On estime que 45 millions de personnes pourraient être confrontées à la famine cette année si des interventions immédiates ne sont pas effectuées.

En raison de ces crises et d'autres, le déficit de financement pour atteindre les Objectifs mondiaux des Nations Unies a atteint un total de 3,5 billions de dollars, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Pour combler ce déficit, il est nécessaire de faire appel à la fois à l'aide étrangère bilatérale et multilatérale, à la mobilisation des ressources nationales, aux entreprises ainsi qu'à la philanthropie privée. 

Si cela peut sembler beaucoup d'argent, ce n'est qu'une fraction des 94 000 milliards de dollars de l'économie mondiale et seulement 1 % des plus de 300 000 milliards de dollars de patrimoine privé dans le monde. L'investissement dans les Objectifs mondiaux - qui comprennent la réduction de la pauvreté, l'éradication de la faim et le soutien à l'éducation des filles - génère également des retours financiers. Par exemple, selon le Forum économique mondial, chaque dollar investi dans les droits et l'éducation des filles génère une activité économique locale de 2,80 dollars.

Mais plus que les retombées financières, c'est la réalité quotidienne qui prime : personne ne devrait vivre dans l'extrême pauvreté, avoir du mal à se nourrir ou être victime d'injustice dans un monde qui dispose de suffisamment de richesses et de ressources pour offrir un niveau de vie de qualité à tous.

« Les personnes les plus pauvres de notre planète continuent de souffrir », indique la lettre. « Ils n'ont pas accès à la nourriture, aux soins de santé et à l'éducation. Ils doivent faire face aux réalités du changement climatique - sécheresse permanente dans certains endroits, inondations et élévation du niveau de la mer dans d'autres. Ils sont dans l'incapacité de se nourrir, d'accéder aux médicaments et aux soins de santé de base, d'accéder au financement ou à l'équité, et donc d'offrir à leurs enfants un avenir meilleur. »

Notre population et notre planète souffrent actuellement. Nous devons donc agir maintenant. Plus question de repousser l'action urgente. Assez des promesses et des engagements. C'est aujourd'hui qu'il faut financer notre avenir.

Les pays riches, comme ceux du G7 et du G20, doivent faire un effort, affirme la lettre ouverte, et la campagne « Mettre Fin à l'Extrême Pauvreté MAINTENANT » vient amplifier ce cri de rassemblement.

Il est encore temps de prendre conscience d'une responsabilité partagée et d'une solidarité mondiale. La campagne « Mettre Fin à l'Extrême Pauvreté MAINTENANT» repose sur trois piliers principaux : faire tomber les barrières systémiques qui enferment les gens dans la pauvreté, en commençant par mettre fin à la pandémie de COVID-19 ; prendre des mesures concrètes en faveur du climat ; et donner aux jeunes femmes et aux adolescentes du monde entier les moyens d'agir. Et nous ne pourrons rien faire de tout cela sans défendre le plaidoyer - les militants doivent être libres de s'agiter, les journalistes doivent être libres de faire des reportages et les groupes de défense doivent être en mesure d'amplifier la voix des personnes les plus marginalisées.

"Notre peuple et notre planète souffrent actuellement", lit-on dans la lettre ouverte. "Nous devons donc agir maintenant. Plus question de repousser l'action urgente. Fini les promesses et les engagements. C'est aujourd'hui qu'il faut financer pleinement l'avenir."

Vous pouvez lire la lettre dans son intégralité et passer à l'action en ajoutant votre nom dès maintenant.

Vous pouvez rejoindre la campagne Mettre Fin à l'Extrême Pauvreté MAINTENANT, Notre Futur Ne Peut Pas Attendre en devenant un Global Citizen (ici ou en téléchargeant l'application Global Citizen)et en vous joignant à nous pour passer à l'action maintenant.
Cliquez ici pour signer notre lettre ouverte « Mettre Fin à l'Extrême Pauvreté MAINTENANT », qui appelle les dirigeants mondiaux à s'engager pour faire tomber les barrières systémiques, prendre des mesures en faveur du climat et autonomiser les filles.