« Malgré les obstacles, notamment les importantes inégalités dans l’accès à la vaccination, nous avons résisté avec résilience et abnégation à la tempête de la COVID-19, en nous appuyant sur la longue expérience de l’Afrique en matière de lutte contre les flambées épidémiques. », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, plus tôt en février.
Comme l’a très largement couvert Global Citizen, la COVID-19 a eu un impact sur tous les aspects de nos vies et a été le principal facteur responsable d'un retour en arrière après des décennies de progrès dans le but de mettre fin à l’extrême pauvreté en Afrique et dans le monde.
Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, des troubles civils, des coups d’État, des impacts du changement climatique et d’autres défis auxquels le continent est confronté aujourd’hui, la résilience et la détermination des populations africaines mentionnées par le Dr Moeti sont les outils avec lesquels l’Afrique continue de rester forte.
Avec 21 des 25 pays les plus pauvres au monde en Afrique et l’impact du changement climatique aux côtés de la pandémie de coronavirus qui frappe le plus durement les pays africains, les délais pour mettre fin à l’extrême pauvreté et à ses causes systémiques doivent être considérablement réduits, plus particulièrement dans cette partie du monde.
Après avoir œuvré pour que les dirigeants mondiaux et leurs gouvernements, les entreprises, la société civile et les agences multilatérales unissent leurs efforts pour mettre fin à la COVID-19 pour tous et pour lancer une reprise mondiale équitable après la pandémie en 2021, Global Citizen redouble d’efforts en 2022.
Cette année, avec le lancement de la campagne « Mettre Fin à l’Extrême Pauvreté MAINTENANT - Notre avenir ne peut pas attendre », Global Citizen redéfinit sa mission principale, en passant d'un discours visant à mettre fin à l'extrême pauvreté d'ici 2030 à un engagement sans relâche pour y mettre fin MAINTENANT. Tout au long de cette année, Global Citizen et les Global Citizens du monde entier prendront des mesures pour plaider en faveur des engagements des gouvernements, des philanthropes et du secteur privé, en se concentrant sur trois domaines clés :
Faire tomber les barrières systémiques MAINTENANT qui maintiennent les gens dans la pauvreté et limitent leur accès à la justice sociale, sanitaire et économique, en plaidant pour l’équité vaccinale afin de vaincre les variants de la COVID-19 et de prévenir la prochaine pandémie. Cela comprend des secteurs tels que le partage de la propriété intellectuelle des vaccins avec les pays en développement, le renforcement des systèmes de santé et l’appel à l’équité financière pour financer les besoins essentiels et relever les défis mondiaux.
Prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique MAINTENANT pour inciter les pays riches à intensifier leurs efforts et à tenir la promesse (qui n’a pas encore été tenue) de 100 milliards de dollars par an en financement climatique pour soutenir l’adaptation et l’atténuation des conséquences dans les pays les plus vulnérables ; ainsi que de donner la priorité à la sécurité alimentaire, à la nutrition et aux moyens de subsistance en dirigeant d’importantes ressources d’adaptation au climat vers les communautés rurales et les petits exploitants agricoles.
Autonomiser les filles MAINTENANT en incitant les dirigeants du G7 à répondre aux besoins de 50 millions de jeunes filles. Les femmes et les filles ont un rôle essentiel pour briser les cycles de la pauvreté grâce à des investissements ciblés dans leur éducation, leur nutrition et leur santé, y compris les services de santé sexuelle et reproductive.
Cette année, nous nous engageons fermement à défendre et à promouvoir le plaidoyer et à soutenir le travail vital des défenseurs du monde entier, en défendant le droit de tous de s’exprimer librement, de manifester et de s’organiser, sans crainte de représailles ou de violence. Nous veillerons à ce que les voix des militants et des citoyens soient entendues, en particulier celles des communautés les plus marginalisées, et à ce que les dirigeants mondiaux soient tenus responsables de tenir leurs promesses.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour le continent africain ? Voici un aperçu :
Faire tomber les barrières systémiques
« Tant que nous ne serons pas prêts à exposer les causes systémiques de l’extrême pauvreté, nous continuerons à traverser des cycles d’inégalité. Nous devons nous engager activement et ne pas avoir peur de dénoncer la discrimination systémique. En tant que Global Citizens, il est de notre responsabilité de tenir nos dirigeants responsables pour prévenir de futures injustices et créer la société que nous aimerions avoir. »
— Maimuna Maibe, directrice de pays, Nigéria chez Global Citizen
L’une des plus grandes injustices en matière de santé que le monde ait connues de notre vivant est l’exclusion des pays à faible revenu de la course à l’obtention des vaccins contre la COVID-19 pour leurs populations. En ce qui concerne le déploiement des vaccins contre la COVID-19, l’Afrique reste profondément en retard sur le reste du monde. Parallèlement, une petite poignée de pays riches ont contrôlé le marché des vaccins, ce que l'Afrique du Sud et le Kenya ont qualifié d'« apartheid vaccinal ».
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a même déclaré : « L’apartheid vaccinal doit terminer. Parce qu’en fin de compte, personne dans le monde n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas. Nous devons donc tous être traités de manière égale partout dans le monde et les vaccins doivent être considérés comme un bien public et être disponibles à des prix abordables à tous les niveaux. »
Cette inégalité ne servira qu’à prolonger la pandémie. Sans vaccination mondiale, de nouveaux variants vont très certainement émerger et continuer de constituer une menace pour la santé publique, de la même manière que Delta et Omicron l’ont fait.
À plusieurs reprises, l’Afrique et ses dirigeants ont appelé les pays qui accumulent des vaccins à partager les doses de manière juste. Ce n’est pas un appel à la charité, c’est un appel à l’équité. Ils ont également appelé les sociétés pharmaceutiques à partager les informations et la technologie de production de vaccins afin que le continent puisse travailler à fabriquer ses propres doses et devenir autosuffisant dans la lutte contre la COVID-19 et les futures pandémies, d’autant plus que l’Afrique prévoit de renforcer sa capacité de fabrication de vaccins dans les années à venir grâce à un centre d’ARNm soutenu par l’Organisation mondiale de la santé.
La pandémie a ravagé les économies, les pays africains s'enfonçant davantage dans la dette et tentant de se remettre des effets de la COVID-19. Deux choses doivent changer pour aider l'Afrique à se redresser (et à prospérer) : une augmentation de l'aide publique au développement (APD), par laquelle les gouvernements riches prennent et respectent des engagements d'aide intentionnels afin d'aider les nations en développement, ainsi qu'une réallocation adéquate des droits de tirage spéciaux (DTS).
Les DTS sont des actifs de réserve financière alloués par le Fonds monétaire international (FMI) qui peuvent être échangés entre les pays contre des liquidités ou de la trésorerie. Ils représentent une bouée de sauvetage qui peut sauver les économies des coups que la pandémie leur a portés. Le FMI a attribué 650 milliards de dollars en DTS pour la reprise pandémique, ce qui est une première historique.
Mais la manière dont les DTS sont actuellement attribués à pour conséquence que les pays les plus riches (qui n'ont pas autant besoin de DTS) reçoivent le plus, tandis que les pays les plus pauvres reçoivent le moins. En tant que tel, seule une poignée de pays d’Afrique verront un réel avantage à recevoir des DTS tels qu’ils sont à ce jour alloués. Retrouver plus d’information sur la façon dont cela fonctionne ici.
Les deux plus grandes barrières systémiques auxquelles l’Afrique et le monde sont confrontés aujourd’hui, et qui continuent d’accroître la pauvreté, sont l’injustice sanitaire et l’inégalité financière. Global Citizen demande à ce que les doses de vaccins et les informations essentielles sur la fabrication des vaccins soient partagées avec les pays en développement, que leurs systèmes de santé soient renforcés et que les ressources financières soient réaffectées au profit de ceux qui en ont le plus besoin.
Des mesures pour le climat
« Quand j’étais jeune, le changement climatique n’était pas un problème. On nous a appris à aimer notre terre, on nous a encouragés à recycler notre eau après utilisation, à jeter les pelures de légumes dans un compost pour encourager la fertilisation de la terre, et les déchets étaient généralement mal vus. C’était la norme, pas seulement pour moi, mais pour toutes les familles de ma communauté du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Cela m’attriste donc de devoir me battre contre une chose qui devrait être si évidente comme protéger la terre qui nous donne la vie, mais je suis fière de faire partie d’une organisation qui adresse cela de front. Nous devons faire ce qu’il faut pour notre planète et la défendre MAINTENANT. »
— Sonwabise Mzinyathi, Cadre Supérieure : Politique mondiale et affaires gouvernementales, Afrique australe et orientale.
Nous avons tous été stoppés sans voix fin de 2021 lorsque l’image de girafes kényanes sans vie est apparue sur nos réseaux sociaux et nous a rappelé à quel point la sécheresse en Afrique de l'Est est grave. Bien que l’image ait fait le buzz mondialement pendant quelques jours, le problème est bien plus profond qu’une image que vous pouvez faire défiler sur votre fil d’actualité. Le changement climatique et son impact dévastateur sur l’Afrique doivent être traités immédiatement.
On souligne toujours que si l’Afrique a le moins contribué au changement climatique, elle subit le pire de ses impacts, et cela est évident sur tout le continent.
« Ces dernières années, j’ai vu de plus en plus comment la crise climatique affecte le continent africain. Ce qui est ironique étant donné que l’Afrique est le plus faible émetteur d’émissions de dioxyde de carbone parmi tous les continents, à l’exception de l’Antarctique », a souligné Vanessa Nakate, militante ougandaise pour le climat, lors de la Conférence des jeunes sur le climat pré-COP26 en 2021.
Elle a poursuivi : « Les Africains subissent déjà les conséquences les plus brutales engendrées par la crise climatique : des ouragans qui s’intensifient rapidement, des inondations destructrices et des sécheresses dévastatrices. De nombreux Africains perdent la vie, tandis que d’innombrables autres perdent leurs moyens de subsistance. »
Il n’y a pas une seule région d’Afrique qui ne voit pas la crise climatique causer des destructions massives. C’est pourquoi il est si important maintenant, plus que jamais, que le monde cesse de parler de l’action qu’il prévoit de mettre en place et se lance immédiatement dans la réalisation de cette action.
Le continent entier est confronté à des pénuries d’eau et à des sécheresses liées au climat qui affectent non seulement l’accès à l’eau potable, mais aussi l’eau pour l’assainissement, pour l’agriculture et la production alimentaire, ainsi que pour les infrastructures et l’élevage. Les sécheresses à elles seules ont provoqué des conflits et de l’insécurité sur le continent, par exemple les conflits entre pays qui ont éclaté en Afrique centrale et occidentale à la suite de l’assèchement du lac Tchad.
Il y a également eu une augmentation catastrophique de la faim en Afrique, et cela peut être directement lié à l’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire. Madagascar a notamment connu la première « famine induite par le climat » au monde. Au fur et à mesure que l’eau s’assèche, que les cultures fanent et meurent, il en va de même pour le bétail. Le prix des aliments augmente de façon exponentielle à mesure que la nourriture elle-même devient plus difficile à cultiver et à nourrir. De plus, avec les taux de pauvreté qui ne cessent d’augmenter sur le continent, tout le monde ne peut pas se permettre de se nourrir ou de nourrir sa famille.
Enfin, les catastrophes naturelles modifient et détruisent les moyens de subsistance des populations africaines. Les exemples les plus récents sont les tempêtes tropicales Ana et Batsirai qui ont détruit le Mozambique, le Malawi et Madagascar coup sur coup en février 2022 (avec un autre, Emnati, qui attend dans les coulisses). Les trois pays tentaient toujours de se remettre d’une saison de tempêtes tropicales qui a dévasté la même région en 2019. Les inondations et les tempêtes noient certaines régions, les sécheresses et les essaims de criquets causent des destructions massives dans d’autres.
Ces catastrophes ont non seulement détruit les infrastructures et ravagé les cultures, elles ont également été la cause de déplacements massifs, les populations affectées fuyant leur pays d'origine pour trouver refuge et un meilleur accès à des ressources dans d'autres pays. La nécessité de s’attaquer à la crise climatique est urgente, la vie des populations africaines en dépend.
Global Citizen appelle les pays riches à respecter leurs engagements financiers pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique, à donner la priorité aux petits agriculteurs et aux communautés rurales et à les responsabiliser financièrement dans le but de renforcer la sécurité alimentaire. Global Citizen appelle également les entreprises mondiales à forte émission de carbone à définir des mesures précises et à indiquer comment elles prévoient d’atteindre la neutralité carbone.
Autonomiser les filles
« Briser les barrières sociétales pour les adolescentes a de profondes répercussions sur leur capacité à s’épanouir plus tard dans la vie. Cette période de formation est essentielle pour permettre de nouvelles libertés en matière de choix, les équiper pour faire l’expérience d’une plus grande autonomie et exercer leur plein pouvoir pour devenir des membres économiquement autonomes de la société. Il est de notre responsabilité collective d’agir pour des interventions et des investissements qui soutiennent les adolescentes afin qu’elles puissent progresser et participer au marché du travail en tant que catalyseurs au cœur de notre développement. »
— Chebet Chikumbu, Directrice régionale, Afrique australe et orientale
Le moment est venu de mettre en lumière les filles et les jeunes femmes, véritables gardiennes de notre avenir mondial et pourtant l’une des populations les plus vulnérables et les moins desservies. Elles sont des leaders qui ont un pouvoir incroyable pour faire de la fin de la pauvreté une réalité pérenne.
Rien qu'au cours des deux dernières années, nous avons été témoins de la façon dont une pandémie a creusé les injustices de genre et porté préjudice aux filles en Afrique et dans le monde. L’Afrique du Sud a connu une augmentation sans précédent du nombre de féminicides suite aux réglementations nationales de confinement, et ce après que les femmes et les filles du pays aient appelé pendant des années à la fin de la violence fondée sur le genre.
Le Zimbabwe a connu une augmentation de 60% des signalements de violence sexiste durant les confinements nationaux, et la tendance a été la même dans plusieurs pays d’Afrique australe, dont Madagascar, le Kenya et le Malawi, ce dernier ayant subi une augmentation de 150% des cas de viol d’enfants.
L’augmentation de la violence et des abus contre les filles pendant la pandémie de COVID est un phénomène déplorable à travers le continent. Par exemple, l’augmentation des taux de grossesse précoce et de mariage des enfants est considérée comme une conséquence directe des confinements et des fermetures d’écoles. La Banque mondiale estime que l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale seront parmi les plus touchées par le mariage des enfants dans le monde dans les années à venir.
L’éducation des filles a toujours été menacée et, bien que de grands progrès aient été réalisés ces dernières années, la pandémie la pandémie a anéanti la quasi-totalité des progrès réalisés en matière d'accès à l'éducation pour les filles africaines. L’éducation des filles est essentielle pour mettre fin au cycle de la pauvreté, c’est un investissement qui peut améliorer l’économie d’un pays, nous conduire vers l’égalité mondiale et nous aider à relever les défis mondiaux actuels sans précédent.
Les barrières à l’éducation auxquelles les filles du continent africain sont confrontées comprennent la violence sexiste, les conflits, le mariage des enfants, l’accès à l’assainissement, l’accès à la nutrition et les mutilations génitales féminines (MGF).
En effet, la Somalie, en Afrique, est le pays où le taux de MGF est le plus élevé au monde, une pratique qui non seulement empêche les filles d’aller à l’école (et dans certaines traditions, est une condition préalable au mariage des enfants), mais elle met également en danger leur santé. Les MGF sont pratiquées dans presque toutes les régions d’Afrique, mais leur prévalence est plus élevée dans la région subsaharienne.
Un impact brutal sur l’éducation des filles est causé par les conflits et les crises qui continuent à survenir à travers le continent et qui se poursuivent dans certaines régions. Un enfant sur quatre dans le monde est touché par la crise et les conflits en Afrique se multiplient. Par exemple, la guerre actuelle en Éthiopie, la violence civile autour de la République démocratique du Congo, les coups d’État militaires en Afrique du Nord et de l’Ouest. Nous ne savons pas ce que cela signifie pour le continent et les filles qui ont déjà du mal à accéder à l’éducation.
En raison de l’insécurité et de la violence, un accès sécurisé aux écoles n’est pas garanti, et les filles qui manquent l’école en raison de crises sont moins susceptibles de revenir.
Global Citizen appelle le G7 à répondre aux besoins des 50 millions de jeunes filles dans le monde en allouant un minimum de 400 millions de dollars pour aider des millions de jeunes femmes et filles à bénéficier d’un soutien immédiat pour les repas scolaires, l’accès à l’éducation et à la santé, y compris les services de santé sexuelle et reproductive.
Défendre le plaidoyer
Dans un monde parfait, il ne serait pas nécessaire de mobiliser l'opinion publique autour de mesures concrètes pour lutter contre l'extrême pauvreté, car les besoins et les droits fondamentaux de chacun seraient satisfaits et respectés.
Malheureusement, ce n’est pas la réalité. Dans de nombreux pays africains, il n'est pas prudent ni populaire, d'un point de vue politique, de s'attaquer aux causes systémiques de l'extrême pauvreté, et cela peut même constituer un véritable danger pour sa vie.
Six militants ougandais ont été arrêtés pour avoir protesté contre un projet de pétrole brut qui nuirait aux agriculteurs et aux communautés locales, tandis que le Tchad, le Mali, la Guinée et le Soudan ont tous connu des coups d'État mené avec succès (qui ont souvent été accompagnés de pannes d’Internet et de suppression des médias) en 2021.
En octobre 2020, des officiers de l’armée nigériane ont tiré sur des manifestants pacifiques (#EndSARS) appelant à mettre fin aux violences policières à la barrière de péage de Lekki à Lagos, tuant au moins douze personnes et en blessant beaucoup d’autres. À ce jour, personne n’a été tenu responsable de ce terrible événement, qualifié de « massacre » par un groupe d'experts chargé d'enquêter.
Qu’il s’agisse de défendre l’environnement, de dénoncer les brutalités policières ou de participer à l’édification d’une nation, l’espace civique en Afrique diminue et, avec lui, les voix critiques nécessaires pour renverser les barrières systémiques qui poussent les personnes dans la pauvreté et qui les y maintiennent.
En outre, aucune de ces solutions ne peut réussir sans un plaidoyer mené par les citoyens et les alliances locales, régionales et mondiales aux côtés d'autres militants, car un changement profond et durable ne se produira que lorsque les citoyens l'exigeront et que leurs voix seront entendues.
C’est pourquoi le plaidoyer mené par les citoyens est essentiel. C’est également la raison pour laquelle Global Citizen veillera en 2022 à ce que notre travail dans les trois domaines prioritaires contribue à protéger et à élever la voix des militants locaux dans les processus décisionnels internationaux, et à aider les citoyens à participer à la prise de décision, à travers les processus politiques mondiaux et régionaux ainsi que dans les élections.