Il semble que le Canada a profité de l’élection du président américain Donald Trump d'une façon : nos universités ont noté une hausse de demandes d’admission des étudiants internationaux depuis la prise de fonction de Trump.
L’Université de Toronto, par exemple, a noté une augmentation de 57 % de demandes internationales venant de l’Inde et une augmentation globale de 20 % des acceptations des étudiants internationaux pour l’automne.
Il y a également eu des augmentations d'étudiants internationaux à l’Université Wilfrid Laurier (32 %) et à l’Université McMaster (33 %). Le pourcentage d’étudiants internationaux qui ont accepté des offres d’admission a augmenté de 27 % à l’Université de l’Alberta en mai.
L’économie locale profite d’un afflux d’étudiants internationaux.
Bien que le Canada offre des universités de premier ordre, c’est peut-être notre image stéréotypée en tant que personnes tolérantes et gentilles à remercier pour cette augmentation de demandes internationales.
« Il y a une hausse des demandes d’admission en provenance de pays qui sont sur la liste des décrets de l’administration Trump, ou même qui ne le sont pas, comme l’Inde, a dit Alan Shepard, recteur et vice-chancelier de l’Université Concordia, selon LaPresse. C’est comme s’ils percevaient le message qu’ils ne seraient pas les bienvenus aux États-Unis ».
Geneviève O’Meara, porte-parole de l’Université de Montréal, a dit que l’université voit une hausse des demandes en provenance d’autres pays aussi.
« L’écho qu’on a, c’est que les étudiants recherchent une expérience universitaire nord-américaine dans le contexte d’une ville sécuritaire et accueillante, et c’est ce qu’on offre à Montréal », dit-elle selon LaPresse.
Il y a plus de 350 000 étudiants internationaux au Canada.
Sans doute, la politique du Canada sur l’immigration est différente de la politique actuelle aux États-Unis, et les universités le reflètent.
L’Université de Montréal, par exemple, a mis en place un fonds de voyage pour les étudiants internationaux qui auraient assité aux conférences aux États-Unis avant l’interdiction de voyager.